L’affaire Daval en contrechamp
Toute la France a suivi frénétiquement Jonathann Daval, le frêle et discret meurtrier de sa blonde épouse Alexia, le 28 octobre, le livre de Randall Schwerdorffer, avocat de la défense, offre un autre point de vue sur l’affaire. Le ténor bisontin, qui ne cherche pas à être consensuel, entre dans le fond du dossier pour expliquer en quoi ce meurtre n’est pas un féminicide. Il ne s’agit pas du paroxysme d’une vie de violences. L’avocat ose parler du couple Daval avant la nuit funeste, de ses difficultés à concevoir un enfant, et de la de la victime, expression qui lui avait valu les foudres de Marlène Schiappa, alors secrétaire d’État chargée de l’Égalité femmes-hommes, avant le Grenelle contre les violences faites aux femmes en 2019. Randall Schwerdorffer évoque avec humanité, et une proximité qui ne manquera pas de déranger, « » ce garçon qui aurait pu être son fils, cet qui n’a pas su s’exprimer lors de son procès. Mis à part cette phrase terrible pour expliquer son geste : « . »
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