Quel avenir pour le conseiller bancaire ?
a petite commune de Dompierre-sur-Besbre, dans l’Allier, s’éveille tranquillement en ce vendredi matin frisquet de décembre. Sur la place de l’église, difficile de trouver âme qui vive. A part celles de la boulangerie, seules les lumières de l’agence de la Banque populaire, qui va ouvrir à 8 h 30, viennent éclaircir le brouillard ambiant. A l’intérieur, deux conseillers préparent leurs dossiers en atten dant les premiers clients. « Le matin, tout le monde peut venir sans avoir pris de rendez-vous », glisse Alexandra Grand, qui travaille pour le groupe mutualiste depuis deux ans. Il y a bien deux têtes grisonnantes venues déposer un chèque, mais ce matin-là l’agence n’est pas prise d’assaut. « On voit régulièrement du monde », tente presque de se rassurer la jeune femme, chez qui
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