Une course d’exception
NOUS NE SOMMES PAS nombreux à nous présenter au comptoir d’Air Tahiti Nui en ce début mai. C’est que pour espérer rejoindre la Polynésie, il aura fallu s’armer de patience et constituer un épais dossier administratif avec l’aide de Stéphanie Betz, la co-organisatrice de la Tahiti Pearl Regatta. Mais il s’agit d’une broutille par rapport à la complexité que fut l’organisation même de cette TPR parrainée par Titouan Lamazou. Pensez donc : Aurélien Le Métayer, président du comité de course, a dû travailler en binôme avec le président du jury, Georges Korhel, resté en France à cause des restrictions. Aurélien, plus habitué au milieu de la planche à voile, s’est appuyé sur l’expérience des anciens. De Violetta, présidente de l’association de la TPR, mais également de la dizaine de bénévoles répartis entre le catamaran du comité de course, l’installation des bouées et la sécurité du plan d’eau.
UNE VINGTAINE D’HEURES DE VOL
Chaque soir il fallait envoyer les résultats des courses à Georges qui, depuis la région PACA, vérifiait les calculs de rating et restait disponible pour les réclamations… Pour ma part, la bienveillance du personnel de la compagnie aérienne à la fleur de tiare me fait vite oublier ces contraintes administratives et, après une vingtaine d’heures de vol avec
