Brixton Cromwell 1200
e nom du modèle sonne anglais, celui de la marque aussi, et que dire de l’allure générale, très inspirée de celui d’une certaine Bonneville? Mais attention, même si le dossier de presse qui l’accompagne est très discret à, elle est la plus forte cylindrée que l’Empire du milieu ait jamais exportée en Occident. Son arrivée, nous la devons au groupe KSR qui a piloté son développement depuis l’Autriche. Soit. Après tout, Triumph qui fait fabriquer la quasi-totalité de ses motos en dehors du Royaume-Uni (principalement en Thaïlande) ne procède pas autrement. Reste la machine, pas disponible avant un gros trimestre (elle passe actuellement les tests d’homologation), mais dont la fiche technique est loin d’être indigne et… très proche de celle d’une Bonneville T120. Outre la cylindrée et l’architecture moteur, cette Cromwell se rapproche de l’«anglaise» par la puissance (82 ch contre 80), le couple moteur (11 mkg contre 10,8 mkg, obtenus tous deux à 3 500 tr/min), l’architecture de la partie-cycle (un très classique cadre double berceau acier) et le poids (235 kg en ordre de marche, contre 236). Côté équipement, elle se veut également au niveau de son inspiratrice, embarquant des suspensions Kayaba, des freins Nissin, un ABS Bosch, une injection électronique Magneti Marelli, deux modes de conduite, un antipatinage, un accélérateur électronique, un régulateur de vitesse, un port USB, des feux à Leds, des pneus Pirelli et un écran TFT. Parviendra-t-elle ainsi à se faire une place sur le très concurrentiel segment néo-rétro? Tout dépendra de son aptitude à confirmer sur route les belles promesses de cette fiche technique. La Bonneville T120 a pour elle un nom prestigieux et un très haut niveau de finition mais elle s’échange contre 13 250 €. Cette Cromwell 1200 exigera, elle, de ses acquéreurs, 9 999 €.
