Le santonnier, l’autre Père Noël
D’un simple bloc d’argile, un personnage prend forme sous les mains d’Adrien, 34 ans, santonnier depuis cinq ans : « Ce qui est beau, dans notre métier, c’est de partir d’une matière courante comme la terre, pour donner vie à un personnage. C’est d’autant plus symbolique que les santons sont liés à la naissance de l’Enfant Jésus. » C’est dans son atelier, chez lui, à Sainte-Croixen-Jarez, une petite commune de moins de cinq cents âmes, située à une trentaine de kilomètres de Saint-Étienne, dans le département de la Loire, en région Auvergne–Rhône-Alpes, que l’artisan d’art crée ses figurines de terre cuite. « J’ai toujours été fasciné par les crèches », explique-t-il.
Dès sa plus tendre enfance, il prend pour terminer par une installation de 60 m . » Il conçoit aussi un véritable spectacle, avec une bande-son, des lumières, et même des moteurs pour mettre les santons en mouvement.
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