À Nouméa, la Chine aux aguets
La scène se passe dans les salons du chef d’état-major des armées, au cours de la dernière semaine du mois de mai. Le général Lecointre, sur le point de quitter ses fonctions, reçoit une délégation d’une demi-douzaine d’élus de Nouvelle-Calédonie. Il évoque avec eux les conséquences possibles d’un oui ou d’un non à l’indépendance une fois que les urnes auront parlé au soir du troisième référendum. Si l’indépendance l’emporte, l’armée française se retirera, aurait dit le général. Allusion à cet immense Pacifique nord où la plupart des autres petites nations ont été absorbées dans la zone d’influence chinoise. , se souvient Philippe Dunoyer, député UDI (centre droit) de la 1 circonscription de Nouvelle-Calédonie.
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