Le dilemme du charbon
LE PROGRÈS TECHNIQUE A PERMIS L’ACCÈS À DES FORMES D’ÉNERGIE MOINS POLLUANTES
lors de la récente COP26, de l’abandon du charbon pour produire de l’électricité à compter de 2030 pour les pays développés et de 2040 pour les pays émergents, a une résonance d’autant plus symbolique qu’elle a été faite à Glasgow, dans un pays dont l’histoire et le décollage économique ont été intimementrésume bien la vision de l’auteur sur les origines de la puissance économique du Royaume-Uni de son époque. Pour lui, cette puissance repose sur deux piliers : d’une part, l’exploitation coloniale de l’Inde, et plus précisément l’accroissement considérable du marché anglais obtenu grâce à l’ouverture forcée de débouchés dans les pays colonisés ; d’autre part, la production de charbon, qui donne à la révolution industrielle l’énergie dont elle a besoin, le pays minier britannique recevant ainsi le surnom d’« Indes noires ». Dès le premier chapitre de son roman, Jules Verne écrit : La prospérité du Royaume-Uni au XIX siècle et au début du XX siècle a ainsi été entretenue par une production considérable de charbon. Ce pays a produit 3 millions de tonnes de charbon en 1713, 22 millions en 1813, 290 millions de tonnes de charbon en 1913. Cette année-là, la production britannique représentait ainsi 22 % de la production mondiale, tandis que l’effectif des houillères dépassait le million (1 127 000).
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