7 janvier 2016 (enfin, un peu avant, car le bouche-à-oreille professionnel grondait déjà…), un illustre inconnu accomplissait ce que l’on peut nommer un casse littéraire, prenant la tête des ventes avec un premier roman refusé par toutes les grandes maisons d’édition, récoltant une moisson de prix parmi lesquels le Grand Prix RTL-LireInitialement tiré à 10 000 copies, d’Olivier Bourdeaut voit aujourd’hui ses ventes atteindre – édition poche incluse – les 800000 exemplaires écoulés tandis qu’une trentaine de traductions ont déjà conquis le lectorat étranger. Son secretde Boris Vian, et une joie de vivre communicative, aux accents fitzgéraldiens. Pour ceux qui n’auraient pas siroté cet étonnant cocktail, imaginez une comédie de Capra rencontrant la poésie de Queneau et de Prévert, interprétée par la voix suave de Nina Simone. C’est d’ailleurs sur l’air de que le couple au cœur de l’intrigue danse, sous le regard rempli d’étoiles de leur enfant. Tels deux inséparables, leur existence est liée par un amour indéfectible, vertigineux, qui ne s’embarrasse guère des contingences du quotidien, jusqu’au jour où l’héroïne, feu follet rêveur, vacille à force d’exubérance. Père et fils s’unissent alors pour affronter l’inéluctable.
LE FABULEUX DESTIN D’EN ATTENDANT BOJANGLES
Nov 25, 2021
3 minutes
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