Ce rangement libérateur a même poussé certaines femmes à se séparer de leur conjoint
Tout a commencé par un coup de fil. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’Ademe, un organisme d’État, propose à Paris Match, et donc par extension à moi, de participer à une opération de désencombrement.
Objectif: réaliser l’étendue de mes possessions pour me convertir aux joies de la sobriété. Vivre mieux avec moins. «Tu vas participer à une entreprise de rééducation», s’amuse l’une de mes chefs. Pas faux. Sauf que, j’en suis persuadée, je suis peu concernée. J’ai un conjoint, trois enfants âgés de 4 à 14 ans, et je nous pense raisonnables – à l’exception de l’aînée, entrée dans l’adolescence avec l’envie irrépressible de faire les boutiques armée de ma carte Bleue.
Le fascicule de l’opération est inquiétant: « Trier » est une activité « très consommatrice d’énergie», qui «peut faire remonter des émotions»; «on peut vite se sentir découragé face à l’ampleur de la tâche». Heureusement, à chaque foyer est adjointe , du nom de cette spécialiste mondiale du rangement, s’appelle Camille Hecker. Coach d’intérieurs depuis six ans, elle est douce et bienveillante.
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