Comment le rail français freine la concurrence
n TGV rouge pointe son long nez. Cet automne, difficile d’échapper à la ligne épurée de cette rame automotrice rutilante, sorte de bolide du rail. Les plus fidèles voyageurs de la gare de Lyon à Paris ont même eu le privilège de l’apercevoir sur les quais lors des premiers tests. Et, pour les passagers occasionnels, c’est sur les écrans publicitaires installés ici et là que le Frecciarossa de Trenitalia se dévoile. Ce TGV doit s’élancer le 12 décembre, même si, à ce jour, aucun billet n’a encore été vendu. Chez l’opérateur italien, qui baptisera officiellement l’ouverture à la concurrence du marché ferroviaire français sur la grande vitesse, on se montre patient. « On sent que l’attente est forte, mais nous communiquerons les horaires et les tarifs en même temps. Et le moment venu », temporise-t-on côté
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits