QUAND LA VILLE S’ÉTEINT
PAR JULIA PIALAT.
JC LATTÈS, 258 P., 19 €.
Mieux vaut annoncer la couleur, voire les bémols de ce premier roman survolté, placé sous le risquent de larguer la plupart des Qu’importe. On se laisse volontiers entraîner par l’histoire de Cobra, la petite vingtaine, qui a toujours vécu à Strasbourg-Saint-Denis, « SDD » pour les habitués, quartier parisien en train de se faire « sauvagement gentrifier la gueule ». Fils d’immigrés portugais, il n’en peut plus de trimer au côté de son grand frère et de son père dans l’épicerie familiale. A la moindre occasion, Cobra file Chez Jeannette, son QG, bar branché façon troquet à l’ancienne, où il retrouve ses meilleurs potes, dont un disquaire et une DJ, pour parler musique.
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