D’un espace vierge refait avec goût, Victoire et Romain ont fait un cocon abritant leur passion commune pour les livres, omniprésents.
Installés depuis trois ans dans ce perchoir dominant l’Atomium et les jardins du château de Laeken, Victoire et Romain pensaient pourtant, au départ, qu’y faire leur nid resterait un rêve, cet appartement étant au-dessus de leurs moyens. C’était sans compter sur l’alchimie opérant entre eux et les propriétaires, qui préfèrent le couple à des acquéreurs plus offrants et lui confient ce duplex baigné de lumière. Niché dans une bâtisse datant de 1825 réhabilitée avec soin, l’intérieur est impeccablement rénové. C’est pourtant l’extérieur qui séduit Victoire d’emblée : « » Un lieu avec lequel l’écrivaine se sent en adéquation : « » Une sensualité que l’on retrouve dans sa prédilection pour le mobilier en bois des années 1950, dont elle apprécie les angles et les courbes, et qu’elle aime depuis peu mélanger au brutalisme. D’un espace vierge refait avec goût, page blanche à noircir de leurs envies, Victoire et Romain ont fait un cocon abritant leur passion commune pour les livres, omniprésents. À leur arrivée, ces deux âmes littéraires ont dû construire une immense bibliothèque pouvant accueillir leurs innombrables ouvrages. Filant du sol au plafond de part et d’autre de la cheminée, elle a été réalisée par Romain et son père. Véritable cœur de la maison, s’y côtoient entre autres plumes : « ». Nour n’est pas en reste, la bibliothèque de sa chambre étant riche d’une enviable collection dédiée à la jeunesse, où figurent des œuvres de Nathalie Parain, Fredun Shapur, Fanny Dreyer, Mélanie Rutten ou Bernadette Gervais. Pour Victoire, qui écrit autant pour les enfants que pour les adultes et vient de publier chez Cambourakis (magnifiquement illustré par Marine Schneider), la littérature jeunesse est une passion qu’elle prend un indéniable plaisir à partager avec son petit garçon de 2 ans, facétieux et volubile, à qui elle lit des histoires chaque jour. Élevée par une mère historienne de l’art et un père antiquaire, Victoire a hérité de leur fibre d’esthètes, mais veille à laisser Nour manipuler les objets qui l’entourent, ce à quoi, enfant, elle n’était pas autorisée : « » Ayant suivi son père dans ses pérégrinations d’antiquaire, Victoire a hérité de son goût pour la chine, courant dès son adolescence l’emblématique marché aux puces de la place du Jeu de Balle. Elle déniche aussi des trésors de jouets vintage sur