Lavie auvert

Cette question, Beena Paradin Migotto l’entend souvent. , se souvient-elle. “L’hiver là-bas, c’est d’un ennui mortel.” Comme elle et son mari, les Français·es sont de plus en plus nombreux·ses à choisir de quitter les grandes villes pour ralentir et se ressourcer au grand air. Selon un sondage Ifop, 92 % des personnes interrogées considèrent que les campagnes sont des territoires agréables à vivre, alors qu’elles n’étaient que 72 % en 2018. La crise sanitaire a accentué ce regain d’intérêt, mais le phénomène est plus ancien. rappelle le journaliste économique Vincent Grimault dans . Il distingue trois types de flux: les en quête d’un mode de vie alternatif, symbolisés par les pionniers partis élever des chèvres dans le Larzac; les venus s’installer dans des campagnes proches des villes à partir des années 70; enfin, plus récemment, une nouvelle génération de pour beaucoup cadres du tertiaire adeptes du télétravail, qui font le choix de s’établir dans des zones isolées sans renoncer à leur métier de citadin. À l’instar des femmes que nous avons rencontrées, ces populations ont une motivation commune: la recherche d’une meilleure qualité de vie, souvent