EN RÉSIDENCE Elsa Leydier

 et l’art comme une nécessité politique. De son timbre léger tout en gaieté volubile, Elsa Leydier parle avec enthousiasme des images qui disent ses combats. De son envie de déboulonner les cartes postales, de chercher ce qui se C’est ici que cette touche-à-tout diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles explore une multitude de techniques, de l’argentique à la réalité augmentée en passant par le cyanotype, l’un des plus anciens procédés utilisés en photographie, qui servait autrefois à réaliser des herbiers. Au cœur de sa démarche, une réflexion écoféministe profonde, illustrée ici par cette image d’une beauté féminine qu’elle a souhaité bousculer et mettre en parallèle avec un travail antérieur sur l’agriculture. « explique-telle. Mais attention: pour la photographe, l’écoféminisme ne se résume pas à établir un lien entre l’oppression des femmes et celle de la nature. C’est une démarche positive, Ce mois-ci, Elsa Leydier illustre notre reportage « La Bretagne, terre de combats » (p. 46). Nous continuerons de découvrir son travail dans le prochain numéro.