HOLESHOT DEVICE LE MOTOGP PERD DE LA HAUTEUR
GP d’Aragon 2020, Alex Rins gagne après s’être élancé depuis la 10e position sur la grille. Avant lui, il fallait remonter à Assen, en 2007, avec Valentino Rossi pour retrouver le dernier pilote à s’imposer sur le sec depuis la 10e place ou au-delà. On le savait déjà: de bonnes qualifications sont importantes. C’était vrai jusqu’il y a encore deux ans. Auparavant, les pilotes MotoGP faisaient uniquement appel au Launch Control (ou non, à l’image de Maverick Viñales au Mans en 2020…), une cartographie électronique particulière d’aide au départ. Il suffit d’engager la première, d’accélérer, d’embrayer et l’électronique se charge de limiter les wheelings et les pertes d’adhérence. Mais bien qu’efficace, cette gestion électronique a plutôt tendance à un peu trop limiter la puissance en raison des lois de la physique, notamment celles liées au centre de gravité. Et c’est là qu’entre en jeu le holeshot device.
UNE HISTOIRE DE CENTRE DE GRAVITÉ
Ken Kawauchi, directeur technique du Team Suzuki Ecstar, explique la différence entre Launch Control et holeshot device: « Le Launch Control réduit la puissance, tandis que le holeshot device permet de passer davantage de
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