ROSSI ET LA M1 AU DIAPASON
«J À la veille du Grand Prix d’Indianapolis 2012, Valentino Rossi annonce donc son retour chez Yamaha. L’aventure avec les Rouges a viré au cauchemar, et l’Italien revient la queue entre les jambes vers ceux dont il ne voulait plus entendre parler. Entre-temps, Lorenzo a décroché un deuxième titre de champion du monde, Masao Furusawa a quitté ses fonctions, remplacé par Masahiko Nakajima, tout comme Davide Brivio dont Massimo Meregalli a pris la relève. Ces changements dans l’organigramme Yamaha n’empêchent pas Rossi de reprendre assez vite ses marques avec cette moto qu’il considère encore comme son bébé. Toujours accompagné de Jeremy déclare-t-il en jouant la carte de la modestie. La suite est en effet plus difficile. Même s’il profite, aux Pays-Bas, de la blessure de Lorenzo et de conditions de piste particulières pour renouer avec la victoire, plus de deux ans après son dernier succès en MotoGP, le nonuple champion du monde a bien du mal à rivaliser avec les trois Espagnols. constate-t-il froidement. Pour cela, Rossi décide de se séparer de Jeremy Burgess et de faire appel à Silvano Galbusera pour remplacer le technicien australien qui le suivait depuis ses débuts en classe reine. Largement critiqué pour cette décision, le nonuple champion du monde va pourtant démontrer qu’il a encore de la ressource, malgré son âge. , déclare-t-il en début d’année. Il travaille pour modifier son pilotage et adapter sa Yamaha aux nouveaux Bridgestone. Et tandis que Lorenzo peine à le faire, l’Italien enchaîne les podiums comme il se l’était promis. À Misano, il parvient même à pousser Marquez à la faute pour remporter sa première victoire de la saison, la 106 de sa carrière en Grands Prix, la 81 en classe reine. Un succès nettement plus probant que celui obtenu en 2013 aux Pays-Bas qui arrive dix-huit ans et vingt-sept jours après sa première victoire en 125, à Brno, en 1996. confie l’Italien devant les milliers de venus l’acclamer dans son jardin de Misano.
