ALMA JODOROWSKY NOUVELLE NOUVELLE VAGUE
Au commencement, sans doute un alliage prédestiné. Petitefille d’Alejandro Jodorowsky, figure emblématique du cinéma surréaliste des années 1970, fille d’un couple de comédiens de théâtre, elle poursuit à sa façon, la trajectoire artistique familiale. Ayant hérité du sens de la métamorphose, elle jongle depuis l’enfance avec l’idée d’être possiblement une autre. Cette autre, elle la sera prochainement de Stephan Strekker dans lequel elle tient le premier rôle féminin, aux côtés de Jérémie Renier. Sortie prévue au printemps si tout va bien! Retour en arrière pour mieux comprendre l’itinéraire de cet électron très libre. Alma a quatorze ans lorsqu’elle passe pour la première fois devant la caméra, dans le téléfilm réalisé par Benoît Jacquot. En 2009, on la retrouve dans avant d’être véritablement repéré dans de Christophe Turpin. Modelant son parcours, elle devient Béatrice dans d’Abdellatif Kechiche, avec Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos. Une histoire en aimante une autre. Elle accompagne sur France 3 qui s’appuie sur le triptyque Stéphane Caillard, Lily-Fleur Pointeaux et Alma Jodorowsky. Une fresque sociale qui se déroule dans les années 1970 sur fond de bassin minier. Les opportunités se multiplient. L’année 2020, qui aura figé les écrans comme les projets, n’aura pas stoppé son élan. Elle continue à tourner beaucoup. Sous la conduite d’Agnieszka Woszcynska dans et de Lisa Linnertorp dans Cheminement alternatif, expériences convergentes, Alma revendique sa palette de couleurs. Auteur et interprète du groupe Burning Peacocks, elle compose une chanson avec la même conviction qu’elle façonne un rôle. Autre aventure musicale, avec le groupe La Femme sur leur nouvel opus « Paradigme ». Réalisatrice de la plupart de ses clips, elle accompagne aussi des artistes comme Clara Luciani, Corine… Récemment passée au court-métrage avec la réalisation de un documentaire sur la photographe Laure Tiberghien, elle élargit ses champs d’expression. Aujourd’hui, c’est 4 000 m2 de souvenirs qui l’appellent, 20 000 objets tous azimuts qui se télescopent et lui servent de toile de fond. La Maison Lanzani la ramène naturellement au cinéma. Magique, surréaliste, l’espace est un joyeux bazar qui croise les styles et les époques. Alma, pour la préparation de ses clips est souvent venue se perdre dans ce dédale où s’amoncellent des montagnes de chaises, fauteuils, enseignes, valises, colonnes, baignoires, escaliers… « » En cette période d’abîme culturel, Alma souligne « ».
