JOYEUX FESTINS

C’est sur invitation que sont priées pas moins de 600 personnes . Smoking et robe de soirée de rigueur. Accueillis dans un superbe château du XVI siècle au milieu des vignes,Lors de ces ripailles géantes, on se régale tard dans la nuit. Le rite en est immuable. Après l’intronisation des chevaliers postulants vient le dîner au son des trompes de chasse : Le chef Stéphane Ory – que le menu, ou escriteau, nomme avec malice – et sa seconde, Alexandra Bouvret, mitonnent produits de la région et de France. Un repas pour pareil nombre demande cinq jours de préparation, puis le ballet des serveurs aux immenses plats torpilleurs en argent sert « à l’anglaise », soit chaque convive, une prouesse! C’est l’épopée que relate le livre (éditions Glénat) d’Emmanuelle Jary avec les photographies de Matthieu Cellard et 44 recettes du chef pour 12 personnes et leur vin tasteviné conseillé, fidèles à l’adage gravé au bas des escriteaux : Sans oublier Bacchus !