PARIS ACCRO AU CBD
annabis, aussitôt le mot prononcé les sens sont en alerte. Il a un goût d’interdit, les images affluent, Woodstock en tête et toute la vague hippie des filles aux longues robes colorées et aux couronnes de fleurs dans les cheveux se déhanchant au rythme de la musique… et moins glorieux les squats où des êtres en perdition se “défoncent”. Bref, le cannabis véhicule derrière lui toutes ses dérives et ses controverses. Voici qu’il refait surface depuis quelques années sous le nom de CBD. Ça a le goût du cannabis, l’odeur de cannabis… sans les effets psychotropes. En un mot, la molécule du cannabidiol, plus communément appelée CBD, est, à tort, associée à son homologue, le tétrahydrocannabinol, ou THC, connu et recherché pour ses effets psychotropes. Ces deux). On retrouve aussi l’huile de cannabidiol dans nombre de préparations et sur la carte de plusieurs restaurateurs. Will’s Deli (rue Poissonnière dans le 2) a ainsi un Pastraweed (un sandwich au pastrami fumé au chanvre et nappé d’une sauce à l’huile de CBD, le tout casher!). Devant le succès rencontré, Simon Benitah, dont le père fournit en viande fumée les plus grands chefs étoilés, a lancé en juin un menu tout-CBD et se délecte du slogan maison qui a pris un tout autre sens aujourd’hui “Nous ne fumons que la viande, et laissons l’herbe aux vaches”.
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