En son labyrinthe
Elle n’en fait pas mystère : depuis des années, Susanna Clarke, autrice de l’impressionnant (plus de 4 millions d’exemplaires vendus, son second roman, en porte la marque, chronique onirique d’une solitude féconde, sorti seize ans après le premier. Son cadre ? Le monumental Palais, dressé au cœur de rien, exploré sans relâche par le narrateur éponyme, hanté de milliers de statues et d’une poignée de squelettes. Des battues par les flots, des ouvrant sur les nuées et, entre les deux, Quel est ce lieu? Pourquoi Piranèse ne se rappelle-t-il rien ou presque ? Pourquoi son unique colocataire, (qui ne paraît nullement étonné de se trouver ici) lui demande-t-il, au détour d’une conversation, s’il se souvient de Batter-Sea? En dévoiler plus serait criminel. Disons simplement qu’un troisième personnage finit par faire son apparition, et que le Monde est bien plus vaste (et beau) qu’on ne pourrait le croire.
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