La machine à vapeur Le moteur de la révolution
TRAINS ET BATEAUX VONT POUVOIR PARTIR À LA CONQUÊTE DU MONDE
Utiliser la vapeur comme source d’énergie mécanique, ça n’a rien de nouveau. Dès le premier siècle, Héron d’Alexandrie exploite cette propriété dans son éolipile, un objet qui n’a d’autre but que de divertir . La machine est brillantissime et pourtant, elle ne connaîtra aucune évolution. Il faut dire que son siècle que les savants vont de nouveau s’intéresser à la vapeur, et prendre conscience de son formidable potentiel. En 1679, le Français Denis Papin invente le «digesteur», l’ancêtre de la Cocotte-Minute, une casserole verrouillée hermétiquement et qui cuit à la vapeur. En 1707, il conçoit la machine élévatoire à vapeur. Restée à l’état de prototype, elle est la première à intégrer un qui s’élève grâce à l’injection de vapeur produite par une chaudière à bois. Lorsque le piston s’abaisse, il comprime de l’eau située dessous et la propulse dans un tuyau dirigé vers le haut. C’est génial… mais inefficace, notamment parce qu’il faut ouvrir un robinet après chaque pression du cylindre, pour évacuer la vapeur d’eau et permettre la remontée du piston. Thomas Savery, un ingénieur anglais, crée la première machine à vapeur fonctionnelle, en 1698. Il la qualifie de et la surnomme L’amie du mineur. Et pour cause, il s’agit d’une pompe destinée à évacuer l’eau d’infiltration des mines de charbon, qui, sans cette précaution, peut envahir les galeries et provoquer une catastrophe. Mais la machine manque de fiabilité et se bloque régulièrement.
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