EOS R3, le mutant Notre première prise en main
Nous l’avons enfin entre les mains ! Voilà des mois que Canon nous faisait languir avec son nouveau boîtier hybride haut de gamme EOS R3.
Après avoir livré ses caractéristiques au compte-gouttes, la marque rouge a dévoilé les derniers détails de ce boîtier destiné aux professionnels de la photo d’action, tout en nous confiant un modèle de présérie pour un premier tour du propriétaire.
Déjà entrevu en pleine action cet été lors des Jeux olympiques de Tokyo, il sera officiellement disponible en novembre. Ce boîtier reprend l’architecture des reflex pro
On sent tout de suite la différence avec un reflex
EOS-1D X, avec un corps en magnésium monobloc pourvu d’une seconde poignée pour la prise en main verticale, avec traitement contre les intempéries. Mais pour la première fois, cet EOS professionnel est bel et bien un hybride à monture RF, et non, cette déformation de l’image sur les sujets en mouvement ou les panoramiques rapides que l’on observe en obturation électronique. Une promesse pleine de potentiel quand on sait que cet obturateur peut monter au 1/64000 s, là où l’obturateur mécanique s’arrête à 1/8000 s. C’est grâce à l’obturation électronique que l’EOS R3 renvoie dans les cordes son homologue reflex sur le plan de la vitesse d’obturation, mais aussi sur celui de la cadence en rafale. L’EOS R3 assure jusqu’à 30 i/s avec mesures AF et AE continues, là où l’EOS-1D X Mark III atteint “seulement” 20 i/s en rafale. La grande mémoire tampon pourra absorber jusqu’à 150 Raw ou 450 Jpeg à cette cadence effrénée. Si par défaut un signal sonore indique l’obturation, on pourra le désactiver pour travailler en silence total. L’obturateur électronique peut également être utilisé en photo au flash, mais avec une synchro limitée à 1/180 s. En obturation mécanique, il faudra faire avec un peu de bruit, et se contenter de 12 i/s en rafale, mais on atteint 1/250s en synchro flash.
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