Contre son cancer, il mène, à visage découvert, un combat acharné. Bouleversant, même pour ses adversaires
Oct 07, 2021
7 minutes
Après son dernier été à Saint-Tropez,
quand vient le temps des adieux, il rentre à Paris
Dans son fief de la rue des Saints-Pères, une chambre médicalisée a été installée, quatre soignants et tout un clan vont veiller sur lui. Entouré par sa femme et ses quatre enfants, il voulait tenir jusqu’au 6 octobre, date à laquelle, espérait-il, la cour d’appel de Paris l’innocenterait définitivement dans l’affaire Adidas. Il est mort trois jours plus tôt, à bout de forces mais « apaisé », selon le professeur Spano, l’un de ses médecins.
Par Arnaud Bizot l a réuni ses enfants rue des Saints-Pères. «J’ai
I une merde. – Ça fait quelques années que tu en as! lui répond son fils Stéphane. – C’est un cancer… – Ah ! oui. Ça, c’est une vraie merde ! »
Nous sommes en juin 2017.
Pendant des mois de traitement, il parcourt chaque week-end cent kilomètres à vélo pour renforcer ses cellules saines à l’énergie : « Elle doit être plus forte que celle des tumeurs »
À l’hôpital, il passe son temps à remonter le moral des autres patients : « Serrez les dents !
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