MARIAGE IMPÉRIAL À SAINT-PÉTERSBOURG

Ce furent aussi les noces de la liturgie orthodoxe et du faste des Romanov

Le temps de la cérémonie, ils ne sont ni tsar et tsarine mais roi et reine, coiffés comme le veut la tradition orthodoxe de la couronne, symbole de règne… sur leur foyer. La célébration a été rapide, à peine plus d’une heure, certains rituels comme l’échange des alliances ayant été accomplis lors des fiançailles religieuses en janvier dernier. Consultants tous les deux, Georges et Rebecca œuvrent pour la Russie. Et ont voulu un mariage grandiose, « pour montrer la beauté du pays et de sa culture ».

Cène à la Léonard de Vinci et valses dignes d’« Anna Karénine » pour le gotha des cours européennes

Avant d’embrasser sa belle-mère, Victoria Romanovna s’incline en une profonde révérence. Avec ou sans trône, l’étiquette impériale demeure

Je suis le premier Romanov à me marier en Russie depuis la révolution, note le grand-duc Georges Mikhaïlovitch, 40 ans, à la veille de ses noces.