Cinéma PLEIN D’ÉPICES
Facétie du destin ou pas, ce Dune nouvelle version donne tort à Ridley Scott, qui avait abandonné l’idée de se mouvoir dans les sables du roman-somme de Frank Herbert pour leur préférer les dédales urbains de Blade Runner. Denis Villeneuve prouve en effet qu’il était possible de s’aventurer dans les deux univers. Curieusement, pourtant, il donne raison à Scott, qui n’imaginait pas autre chose qu’une adaptation en deux films, et par ricochet à David Lynch, qui en proposa un premier montage en quatre heures, sans surprise refusé par les producteurs, voire à un degré moindre à Alejandro Jodorowsky, auteur, réalisateur et scénariste argentin, dont le grand délire qu’il avait envisagé devait s’étaler sur près de dix heures.
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