Les CONFESSIONS de DAVID CHASE
LE LENDEMAIN de la fameuse fin des Sopra-no, son créateur iconoclaste, David Chase, n’a pas semblé très intéressé par un film se déroulant dans l’univers fictionnel de la mafia du New Jersey – celui qui a changé le paysage télévisuel pour toujours – auquel il avait donné vie depuis huit ans. “Dès que j’avais une idée de film, j’avais des doutes, m’a-t-il expliqué à l’époque. Je pense qu’on a tout dit et fait.”
À l’inverse de Tony Soprano, Chase a fini par changer d’avis. Le 1 octobre sortira une préquelle se situant de la fin des années 1960 au début des années 1970, concentrée sur les relations entre le gangster “Dickie” Moltisanti (Alessandro Nivola) – le père de Christopher – et un jeune Tony Soprano (incarné dans la deuxième moitié du film par le fils de James Gandolfini, Michael). Dans l’histoire, coécrite par Lawrence Konner, on retrouve des versions plus jeunes de protagonistes des comme la mère dépressive de Tony, Livia (Vera Farmiga), son oncle Junior (Corey Stoll) et ses futurs sbires, Silvio (John Magaro) et Paulie “Walnuts” (Billy Magnussen). On y découvre aussi de nouveaux personnages, dont le père de Dickie (Ray Liotta), la femme de son père,
