NEW YORK, ville de papier LE DOSSIER
Le mètre carré y atteint des sommets mais au moins, sur le papier, New York est une cité sans limites: chaque jour, de nouveauxil y a à la fois des mondes et seulement quelques kilomètres. Qu’ils y aient mis les pieds ou non, tous les lecteurs ont le sentiment de la connaître un peu : New York a nourri ou attiré tant d’écrivains, qui ont tant écrit sur elle en retour… Edith Wharton, Dos Passos, Jay McInerney, etc. Tous ont concouru à faire du roman new-yorkais une section essentielle du roman américain. Aujourd’hui, il peut être perçu comme un genre en soi, truffé de sous-genres qui se définissent autant par l’esthétique que par la sociologie : romans des bas-fonds new-yorkais à tendance souvent policière, romans de l’élite détaillant à volonté les moeurs des plus riches, romans d’initiation peuplés de Rubempré venus de l’Amérique profonde et guettés par la désillusion, romans balzaciens qui mélangent toutes les catégories sociales… Ce dossier vous propose une plongée dans ses strates les plus saillantes : l’or de la littérature s’y trouve si souvent…
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