ASIA ARGENTO LA FRONDEUSE
De notre envoyée spéciale à Rome
Paris Match. Harvey Weinstein est le fil conducteur de votre livre. Après vous avoir violée deux fois, il débarque à votre anniversaire et vient sans invitation à vos avant-premières… Pourquoi vous a-t-il suivie pendant toutes ces années ?
Asia Argento. J’ai pensé qu’il était amoureux de moi, mais non. Il est juste malade. C’est un serial prédateur. C’est son mode opératoire. Il veut dominer la victime, lui voler quelque chose de précieux et d’intime. Il a besoin de se sentir puissant. D’ailleurs, on le dit moins, mais il était tout aussi horrible avec les réalisateurs. Il était omniprésent, refaisait le montage des films, volait la créativité des autres. Les gens en avaient peur. C’est un ogre, comme ceux des contes de fées.
Asia Argento « J’étais la plus simple à détruire. Pour tous, j’étais une pute. On ne viole pas une pute, n’est-ce pas ? »
Au Festival de Cannes
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