Une « génération Merkel » reconnaissante, mais frustrée
Les années Merkel ont été fastes. Ça va faire bizarre de la voir partir, même si je n’ai pas l’impression que sa politique ait eu un impact sur ma vie quotidienne. Pour moi, c’était comme si elle avait toujours été là. Je ne me souviens même pas du nom de son prédécesseur! » lance Simon Holzhauer, 25 ans, étudiant en électrotechnique de Karlsruhe, sans engagement politique. Après seize ans de règne, la chancelière allemande bénéficie toujours d’une grande popularité chez les jeunes. La grande majorité la considère comme une femme dotée d’une autorité naturelle, authentique, humble, pleine d’empathie, bonne gestionnaire de crise, au-dessus de tout soupçon et rassembleuse. Ils en parlent avec respect. Jamais un mot de travers contre « Mutti » (« Maman »).
« Avec elle, nous avons eu l’impression de vivre en sécurité et en liberté », résume Lisa Bubert, 24 ans, membre du bureau directeur de l’organisation de jeunesse de l’Union chrétienne-démocrate (CDU). «
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits