Diminué, il s’est battu pendant vingt ans
Paris, le 6 septembre
face au gratin du cinéma français et à son public. Debout, appuyé sur la canne qu’il ne quittait jamais, le visage irradié de bonheur, il reçoit une longue standing-ovation. Une de celles qui est fauché par un AVC qui manque de l’emporter. Il est alors en famille à Lumio, en Corse, chez son ami Guy Bedos. Conscient au moment de l’accident, Jean-Paul, incapable de parler, souffre d’une paralysie faciale au côté droit. D’abord accueilli à l’hôpital de Bastia, il est ensuite transféré, à la demande de sa famille, à celui de Saint-Joseph, dans le 14e arrondissement de Paris. Même s’il est tiré d’affaire, son état reste très grave, et les séquelles s’annoncent lourdes, selon les médecins. Marcher, parler et peut-être même manger normalement risque d’être difficile. Agé de 68 ans, le comédien refuse néanmoins la fatalité. Et tant bien que mal, il commence à se battre pour remonter la pente… Les dégâts causés par son AVC
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits