Jeanne Bourin La romancière du Moyen Âge
L’écrivaine au port de reine est couronnée par les lectrices à l’âge «respectable», aurait-elle dit en découpant bien les syllabes, de 57 ans ! La Chambre des dames, son quatrième roman médiéval, publié en 1979, se vend à quelque 2 millions d’exemplaires. Un chiffre faramineux, que Jeanne Bourin relativisera dix ans plus tard dans Libération, en expliquant que le nombre de lettres reçues après sa parution (47 000 en dix ans, de toutes les classes de la société et de 14 à 90 ans) lui importait bien davantage que les ventes. « J’ai répondu à tout le monde, c’est normal, question de courtoisie. »
La courtoisie, grande affaire de en 1963 à en 1992, cette courtoisie se mêle d’amour tel que les bourgeois le vivaient au Moyen Âge, période de prédilection de Jeanne Bourin, qui l’étudia à la Sorbonne et en avait une vision positive, proche de celle de l’historienne Régine Pernoud.
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