Stefania Tejada
des couleurs vibrantes, un univers foisonnant où le merveilleux le dispute à la rêverie, et partout la nature qui se faufile… Née à Tuluá, une ville entourée dedont elle guette tous les mois avec impatience l’arrivée au supermarché du coin, que l’adolescente s’évade totalement. Jeune fille, elle entame des études de stylisme à Bogotá puis Mexico, multiplie les voyages, caresse l’idée de créer sa propre marque. Jusqu’à ce que la peinture ne la rattrape, devenant un mode d’expression essentiel, , confie-t-elle. Mariée à un Français, la jeune artiste vit aujourd’hui à Paris et aime confronter les techniques, mêler la peinture digitale, où elle excelle et qui laisse exploser sa palette saturée, et la peinture à l’huile. Au cœur d’une œuvre où se mêlent les influences du Douanier Rousseau, de Dalí ou encore de Gauguin, surgissent des figures féminines fortes. Intrigantes héroïnes dont le regard énigmatique nous poursuit et qui, toujours, s’inscrivent dans un paysage naturel avec lequel elles se sentent en harmonie. Des femmes qui se distinguent aussi par leur superbe élégance, qui aiment la mode quand elle raconte une histoire exubérante, à l’image de cette œuvre extraite d’un travail pour la Maison Kitsuné. explique celle qui se dit profondément marquée par le travail d’Alexander McQueen. Ce mois-ci, Stefania Tejada illustre le sujet «Le regret d’être mère, cet ultime tabou»
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