« Cette adaptation est née d’un hasard »
Vous avez une double actualité, avec un nouveau roman, La Volonté1 , et la sortie en salles de l’adaptation d’Eugénie Grandet. Deux œuvres où la figure du père est essentielle. Existe-t-il un lien conscient entre les deux ?
. J’ai terminé juste avant l’écriture du livre. On avait fini le tournage la veille du confinement. Je suis alors rentré en Bretagne pour travailler à distance avec ma monteuse –est née d’un hasard total. Lors de mon déménagement, je suis retombé sur de vieilles éditions en cuir de Balzac, un peu ringardes, qui appartenaient à mon père. Je me suis mis à les lire et j’ai instantanément appelé mon associé. Il y avait là matière à faire ce qui m’attirait alors : réaliser un film d’époque, mais avec une certaine modernité. On tenait là quelque chose de passionnant sur notre monde libéral contemporain, les relations hommes-femmes ou la société patriarcale. Sans en avoir l’air, nous parle d’aujourd’hui.
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