MAGNY-COURS, TOUJOURS
“AVEC JACQUES LAFFITE, C’ÉTAIT UN PEU LAVIE DE BOHÈME. SUR LA ROUTE MENANT AUXCOURSES, JACQUES S’ARRÊTAIT DÈS QU’ILVOYAIT UNE RIVIÈRE, SORTAIT LES CANNES À PÊCHE ET ON RESTAIT DEUX HEURES À PÊCHER.”
Premier souvenir lié à l’automobile ?
C’est lorsque mon grand-père m’a mis sur ses genoux pour me faire conduire sa grosse Ford Comète, à la fin des années 50. Je devais avoir 7 ou 8 ans. L’univers automobile n’était pas du tout présent dans ma famille. A l’époque, nous étions à Châlons-en-Champagne où je suis né. Dans les années 60, mes parents ont déménagé en région parisienne, à Houille, juste à côté d’un garage qui préparait des voitures de course : Fiat Abarth, Formule France, Formule 3… Il y avait des pilotes comme Alain Cudini, Claude Ballot-Lena… J’y allais quasiment tous les soirs en rentrant de l’école pour donner un coup de main : astiquer les voitures, écouter les conversations des pilotes. C’est à ce moment-là que ma passion pour le sport automobile est née. J’étais tellement heureux de côtoyer ce milieu ! J’ai commencé à me rendre sur le circuit de Montlhéry vers 14-15 ans, en Vélosolex. Même si j’avais une pression familiale pour faire des études, je savais que je voulais devenir pilote.
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