«IL FAUT TRAHIR UN ROMAN POUR RÉUSSIR UNE SÉRIE »
I l apparaît sur l’écran de l’ordinateur dans la semi-obscurité d’une pièce dont les volets ont été volontairement tirés en plein jour. Les conditions idéales, et indispensables, pour que Harlan Coben puisse s’atteler d’arrache-tête dans sa maison du New Jersey à l’écriture de son prochain livre, la suite de L’Inconnu de la forêt (sorti en 2020). « Durant la crise sanitaire, j’ai eu la chance de pouvoir continuer à travailler », raconte le sympathique et fringant quinquagénaire. Et, privé de voyages, l’auteur hyperactif de plus d’une trentaine de romans vendus à plus de 70 millions d’exemplaires n’a pas chômé : la livraison de Gagner n’est pas jouer (le 7 octobre chez Belfond), la supervision pour Netflix des adaptations de Ne t’éloigne pas (pour l’Angleterre) et de Disparu à jamais (pour la France). Sans parler de quelques autres projets qu’il préfère encore laisser, pour l’instant, dans le noir.
Pourquoi une série d’après Disparu à jamais ?
J’ai signé un contrat en 2018 avec Netflix prévoyant : j’ai aimé l’approche du thriller dans son cinéma, et sa vision pour donner un nouveau souffle au roman m’a emballé. Ça a été la même chose avec David Elkaïm et Vincent Poymiro en France : je ne les connaissais pas, mais l’équipe française de Netflix m’a vanté leur talent et j’ai trouvé séduisante leur idée de transposer l’intrigue de à Nice. Le film , de Guillaume Canet, ainsi que les séries et avaient pour décor Paris et, même si j’adore cette ville, je sais, pour avoir enchaîné les tournées de dédicaces à travers votre pays, à quel point il y a d’autres endroits magnifiques à faire découvrir. La beauté du paysage et le bleu de la Méditerranée contrastaient habilement avec la noirceur de l’intrigue, alors j’ai dit banco !
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