S’ADAPTER... C’EST PERFORMER

Avec un calendrier initial de 23 épreuves, les pilotes se glissant derrière le volant d’une nouvelle monoplace ont pu se dire qu’ils avaient le temps de s’adapter. C’était faire fi de plusieurs paramètres qui ont compliqué leur découverte d’un nouvel environnement technique et humain.

Alors qu’approchait la mi-saison (théoriquement le Grand Prix de Hongrie, si Liberty Media parvient à maintenir plus de vingt courses au calendrier 2021), le bilan de Carlos Sainz apparaissait le plus convaincant. Il faut dire que l’Espagnol n’a pas fait les choses à moitié. McLaren ne l’ayant pas retenu au-delà de la dernière course du championnat 2020, dès la mi-décembre, Carlos Sainz a posé ses valises à Maranello, choisissant d’y habiter entre les grands prix. Il a quitté Londres le jeudi 17 décembre. Le lendemain, il moulait son siège et découvrait les installations de l’équipe italienne, puis prenait un abonnement pour le simulateur. Après avoir passé les fêtes en famille, le jeune Sainz retrouvait son nouveau « bureau » et une première séance d’essais mémorable à bord d’une Ferrari de la saison 2018. « Le réveil fut très matinal, (le set-up)