PORTO-VECCHIO LA CORSE AU NATUREL
Côté Porto-Vecchio, la cité du sel et ses marais salants capturant les nuages, ses plages de sable blond et fin à perte de vue, Palombaggia, Rondinara, Santa Giulia… Des horizons en dégradés azur, le golfe, immense, profond, mariant les roches rouges à la pierre granitique, dans le creux de la), santoline corse… « .», complète-t-il. Idem pour les immortelles fraîchement récoltées et distillées immédiatement par Pierre-Paul Nicolaï. « » Le rapport avec le paysage est organique. Dans les (vallées) de Figari, ondulent les vignes, paissent les brebis et mûrissent les olives. Des éleveurs, des viticulteurs, restaurent des bergeries ou d’anciens bâtiments liés à la production, les transformant en habitations saisonnières, afin de placer l’invité de passage en son cœur, qu’il en perçoive la beauté, singulière et plurielle, d’où découlera la bonté. À distance du tourisme côtier, ces hommes de Figari façonnent les paysages et perpétuent des savoir-faire traditionnels: vendanges manuelles, tommes pressées à la main, extraction à froid des huiles. Les architectes repensent totalement les lieux de villégiature qui mutent en lieux de vie, hôtels comme maisons, dans une approche vernaculaire et naturaliste. Puis, l’histoire prend la forme d’un manuel de résistance. La Corse se lit à la lumière de ses conflits et de ses combats. «», alerte Paul Poli, guide de moyennes montagnes et conférencier. Les falaises de Bonifacio, dues à une frasque géologique, l’affleurement d’un plateau calcaire au cœur d’un univers granitique, striées, ridées racontent leur passé grec, pisan, génois. Elles délivrent encore aujourd’hui leurs secrets. Le fameux escalier du roy d’Aragon, creusé à mains d’homme à même la roche, servait, non à amener à un puits d’eau douce, mais de voie de ravitaillement en cas de siège, révèle Alain Di Meglio, auteur, enseignant à l’Université de Corte et en charge du patrimoine auprès de la ville. «
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