Cinéma
Fast & Furious 9
e premier “Fast & Furious” (vingt ans déjà) était un remake boosté et coloré d’une petite série B en noir blanc produite par Roger Corman dans les années 1950. Depuis, “Fast & Furious” est devenu la franchise la plus destroy et la plus rentable de ces deux dernières décennies. Avec des budgets avoisinant les deux cents millions de dollars pièce. Ce nouvel opus ne déroge donc pas à sa. Vin Diesel, l’acteur musculeux le plus gênant du vingt-et-unième siècle (dans son jeu comme dans ses attitudes), reprend le volant pour la huitième fois (puisqu’il n’était pas dans l’opus 2) pour se confronter cette fois à un frangin désavoué joué, lui, par le comédien-catcheur John Cena. Comme d’habitude, le film aligne des cascades surréalistes de bagnoles customisées. Du genre: foncer avec le moteur en feu sur un pont suspendu qui se décroche jusqu’à rouler dans l’espace autour de la Terre. Du cartoon live en quelque sorte. Ce qui est amusant avec cette saga, c’est que personne n’est dupe sur son côté nanardesque. Ni les producteurs, ni les acteurs, ni même les spectateurs. On est là pour voir de la tôle froissée en boucle, point barre. Et ça marche. Du moins suivant son degré d’acceptation de cette entreprise de démolition ambiante. Car on en sort quand même lessivé. Comme si on s’était fait rouler dessus par soixantequinze voitures et trente-sept camions pendant deux heures et vingt-trois minutes
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