Paul Anka Le gentleman crooner
D’habitude, les crooners se contentent, souvent avec brio, de mettre leur voix de velours au service de chansons écrites par d’autres. Frank Sinatra n’a pas adapté ni composé My Way, Bing Crosby n’est pas à l’origine de White Christmas et That’s Amore ne doit rien à Dean Martin, Elvis Presley n’a pas eu l’idée de Love me Tender, même s’il en est crédité comme coauteur…
Mais, comme d’habitude avec les règles, il y a une exception et elle se nomme Anka, Paul Anka. Un crooner de la plus belle eau, au teint hâlé et à la voix enjôleuse, mais aussi un auteur doué et un mélodiste irrésistible. Dès l’été 1957, à tout juste une chanson dédiée à une certaine Diana Ayoub, rencontrée à l’église et lors de divers événements, dont il était secrètement amoureux. Ce fan transi de Fats Domino chante lui-même sa chanson lors de sa première apparition télévisée sur ABC, aux États-Unis, le 7 août.
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