Lamborghini, une histoire de taureaux
Sans doute inspiré par le cheval cabré de Ferrari, Ferruccio Lamborghini, né sous le signe du taureau, adopte, pour l’emblème de sa marque,peut s’enorgueillir du plus grand nombre de taureaux graciés pour leur combativité. La race descend d’une bête extraordinaire nommée Murcielago, qui résista en 1879 à 24 données à coups d’épée par le torero Rafael Molina. Ce dernier eut plus de chance que le célèbre Manolete, mort en 1947 du coup de corne fatal d’un taureau Miura nommé Islero. La Jarama, qui tient son nom d’un affluent du Tage, est réputée dès le XVI siècle pour la qualité de ses taureaux destinés aux corridas. De même, Gallardo, qui remonte au XVIII siècle, compte parmi les sept races fondatrices de taureaux de combat reconnues par la législation espagnole. L’Urraco et la Jalpa tiennent aussi leur nom de races de taureaux. Quant à la Diablo, l’Aventador, l’Huracan, la Reventon et la Veneno, elles rendent hommage à des taureaux: Huracan entra dans la légende en 1879, El Diablo mourut dans l’arène en 1869, Aventador, en 1993. Veneno prit la vie du torero José Sánchez RodrÍguez en 1914, Reventon, en 1943, celle de Félix Guzmán, âgé de 19 ans et petit-neveu du philosophe allemand Arthur Schopenhauer…
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