HAPPY FEW
Elle existe aussi en noir ou en gris, pour ceux qui seraient effrayés par cette livrée très Subaru. Mais c’est peut-être comme ça qu’elle en jette le plus. Les jantes dorées too much, le toit en carbone à la trame large, le bossage sur le capot, la lame tranche-cheville : la M2 CS fait passer la Competition, aux formes déjà appétissantes, pour un Uber… , réagit Christophe, à notre arrivée au Bugatti. Telle quelle, la CS pourrait s’illustrer dans le dernier sans qu’elle détonne. Certains la trouveront outrancière, tapageuse, racoleuse ou tout simplement moche : libre à eux d’avoir tort, car la M2 CS, qui est peut-être tout ça, est avant tout une M comme on les affectionne. Son gabarit est contenu (4,46 m), son moteur ne compte pas plus de cylindres qu’il n’en faut (six, en rang d’oignons), il n’y a que deux roues qui se chargent de propulser les 1 569 kg de ce Schtroumpf costaud, il y a trois pédales, un volant épais, du bruit qui sort de, répond le monsieur de chez BMW. Gné ? Une série 2 ? 32 000 € pour 40 ch de plus, un capot, un toit en carbone et des jantes bling-bling : si vous vous sentez l’âme d’un mécène, n’hésitez pas à vous faire connaître, d’autant que cette supertourisme homologuée a disparu du catalogue. La M2 CS se paie le luxe de coûter plus cher qu’une Cayman GT4 et, comme notre modèle d’essai optionné, réclame près de 143 000 € ; il est même plus onéreux qu’une Carrera de base… La CS est trop bleue, trop chère, trop m’as-tu-vu, et pourtant…
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