BERTRAND BURGALAT
“Si je crois aux muses?”
HEZ BURGALAT, IL FAUT TOUT PRENDRE OU NE RIEN GARDER. Il ne remplit aucun stade, même avec des mesures sanitaires drastiques. Jamais dans le classement des dix Français préférés des Français. Burgalat n’est pas un secret bien gardé, non. Il est un solitaire très bien accompagné. Un chanteur-compositeur-producteur à l’exigence sauvage. Quand on découvre les locaux de Tricatel, aucun disque de platine au mur. Ni de Victoire de la Musique prenant la poussière sur une étagère. Le culte de la personnalité peut aller pointer ailleurs. Juste des disques, des vrais, tapisserie témoin, avec une histoire et une vie. Une cohérence et un éclectisme qui en disent long sur la politique ici pratiquée. Tricatel est un label populaire que la France ignore, un peu. Un laboratoire qui préfère perdre de l’argent sur son vaccin pour l’offrir au monde. La beauté du geste, Tricatel connaît. Personne ne cracherait sur un tube parce que les tubes, même inconnus au bataillon, sont ce que cherchent les coeurs. Et que les tubes font accessoirement bouillir la marmite… Bertrand Burgalat a déjà avoué à Rock&Folk vouloir tout arrêter à trois reprises. Ce n’est pas un menteur. Sa malédiction, la voici. Si Burgalat joue parfois au médecin dans les films, dans la vie, il est musicien. Producteur. Bassiste. Pianiste. Chanteur. Et quand il ne compose pas,
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