Une classe en pleine ébullition
Ça bouge drôlement du côté de la classe IMOCA depuis la fin du Vendée Globe 2020 entre les rachats de bateaux, les projets de nouvelles constructions, l’évolution de la jauge pour les années à venir et l’internationalisation de la classe avec l’avènement de l’Ocean Race… Du côté du Mercato post-Vendée, plusieurs skippers ont changé de monture : Louis Burton, beau troisième du dernier Vendée Globe, s’est acheté le très – un IMOCA foiler de 2020 à étrave de scow signé Manuard qui a impressionné par son potentiel dans les mers australes – devenu depuis son arrivée à St-Malo. L’ex- revenant à la jeune Britannique Pip Hare qui, sur ce monocoque à moustaches (l’ex- d’Armel Le Cléac’h en 2016), dispose désormais d’un bateau à la hauteur de ses ambitions. Enfin Romain Attanasio, qui aspirait au vol après deux tours du monde sur des IMOCA à dérives droites, va pouvoir réaliser son rêve après le rachat de l’ex- de Boris Herrmann (un plan VPLP de 2015). Du côté des constructions dans la perspective du Vendée Globe 2024, notons celle de , un plan Sam Manuard programmé pour l’été 2022, en fabrication chez CDK Technologies à Lorient. L’ambition de Jérémie Beyou, avare de détails jusqu’ici sur les choix architecturaux de son futur bateau, sera d’obtenir dès la conception un bateau relativement facile, ergonomique, polyvalent et exploitable. Parmi les nouveautés il faudra compter sur le futur de Maxime Sorel, un sistership d’ dont la mise à l’eau est prévue pour juin 2022 ou encore sur un nouveau mis à la disposition de Kevin Escoffier qui repart pour un tour malgré son naufrage au large de l’Afrique du Sud. Il s’agit là d’un plan Verdier, dont la coque (lancée au départ pour un projet Ocean Race) est d’ores et déjà en construction en Angleterre au chantier de Jason Carrington, et sera rapatriée en France fin novembre.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits