Le Ritz à emporter
On a goûté ce qui est peut-être le meilleur sandwich du monde: le sandwich César. Un long pain creusé en U, garni de poulet et de salade, présenté à côté desur Netflix. Le quadragénaire a voulu « inverser le rapport 70 % pain, 30 % garniture », inventant ainsi ce trésor à faire sortir de sa tombe John Montagu, inventeur, paraît-il, du sandwich au XVIII siècle. Qui n’aurait pas manqué d’apprécier l’offre pâtissière du Comptoir côté rue Cambon. À l’heure du petit-déjeuner, le croissant (3 euros) et le pain au chocolat (3,50 euros) ont été étudiés pour minimiser le tombé de miettes. Leur légèreté, leur fondant, leur croustillant s’accompagnent d’un chocolat chaud (formule à 11 euros), mais déjà le regard dévie vers les fameuses madeleines proposées dans sept parfums (mûre, chocolat, caramel, framboise...), en plus du « Ritz au lait », du cake marbré... À ne pas rater, les « boissons pâtissières » qui feront revenir sur leurs a priori tous les allergiques au glucose. Lait AOC biscuité, caramel de châtaigner, crème fouettée, ces gâteaux à boire sont d’une fraîcheur diabolique, saupoudrés d’un croquant. « Notre idée, c’est de parler aux Parisiens, aux touristes, à celles et ceux qui travaillent dans le quartier, qui veulent se faire plaisir ou apporter un dessert à un dîner », poursuit le chef rencontré sur le chantier de ce Comptoir de plus de 70 mètres carrés. D’où aussi le pour passage éclair dans cette échoppe chic à la tonalité rose orangé. Couleur qui, selon César Ritz, flattait le mieux le teint de ses clients. Le luxe, même à emporter, ne connaît pas de hasard...
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