Historiciser… Mein Kampf
aston Gallimard aimait à dire que son ami Léon-Paul Fargue était le principal obstacle à la diffusion de son oeuvre, ajoutant que le cas était assez rare chez les auteurs, tous plus pressés les uns que les autres de paraître, dans la double acception du terme. Plus exceptionnel encore est celui d’un éditeur qui semble multiplier les écueils entre l’un de ses livres et le public, comme si sa publication était gouvernée par (Mon combat) d’Adolf Hitler, laquelle ne peut advenir sans un certain nombre de précautions de toutes sortes. A l’épreuve, la tactique choisie par Sophie de Closets, PDG de Fayard, mérite les éloges, même si cette publication demeurera dans les annales de l’édition comme un cas d’école. Car se la procurer et la lire relève d’un parcours du combattant.
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