LE PIRE N’EST PAS SÛR…
Les débuts de l’écurie Haas, en 2016, ont été particulièrement spectaculaires : lors de son premier grand prix de F1, cette équipe détenue par le magnat américain des machines-outils Gene Haas a marqué des points. C’était une première pour un débutant depuis l’écurie Jaguar en 2000. Puis elle a terminé la saison huitième, un classement qu’elle a maintenu l’année suivante, alors qu’elle fonctionnait avec le plus petit budget du plateau. De ce fait, les espoirs étaient grands pour 2018, et ils se sont réalisés avec une brillante cinquième place en fin de saison. Ces résultats ont poussé Guenther Steiner, le patron de l’écurie, natif du nord de l’Italie et naturalisé américain, à revendiquer une place dans le Top 4 pour la suite. Mais la réalité les a rattrapés. En 2019, Haas a glissé en neuvième place, une position d’avant-dernier au nous a-t-il déclaré clairement. La chute de la cinquième à la neuvième position au championnat avait été brutale. Au point d’inciter Gene Haas, qui était arrivé en F1 pour faire la promotion de ses machines-outils, à étudier différentes options. L’an passé, des intermédiaires nous avouaient être en pourparlers pour racheter l’écurie américaine. Mais en juin dernier, toutes ces négociations se sont brusquement interrompues. Il semble que ce soit directement Liberty Media, très soucieux de retenir la formation américaine, qui ait mis la pression pour sonner la fin de la partie.
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