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Le multi d’avenir?

“Au reaching, le Multi 50 fait parler la poudre!”

du multicoque océanique, c’était le Multi 50? Avec sa jauge limitant la course aux armements, ses caractéristiques raisonnables – ce trimaran est aussi long que large, ce qui lui donne une stabilité initiale rassurante – et ses qualités nautiques attrayantes, ce grand Diam 24 a assurément de quoi chambouler l’ordre établi… Pour s’assurer de ce potentiel de plus près, nous avons embarqué sur (ex- de Thierry Bouchard), un plan VPLP de 2017 remis à l’eau mi-mars après un chantier hivernal de préparation et d’optimisation. Exception faite d’ sorti en 2020 et du futur encore en phase de construction, le Multi 50 désormais aux, mât et bôme signés Lorima sont différents tandis que la structure avec ses bras en X doit lui apporter plus de raideur à l’effort. C’est par un beau mais froid soleil d’avril que nous rejoignons sur le port de La Trinité-sur-Mer. La sortie du jour doit permettre de valider le pilote de secours B&G (le H 5000 pour être précis) et surtout le système d’anti-chavirage « UpSideUp » développé par la société Ocean Data System bien connue des coureurs au large. Le principe est simple: connecter des capteurs de gîte, d’assiette longitudinale ou encore de tension de gréement à une centrale qui, en fonction des paramètres déterminés par le skipper (un angle de gîte par exemple), automatisera le choquage de l’écoute de grand-voile ou de gennaker, au choix. C’est un piston à air intégré dans le taquet qui permettra alors de larguer la manœuvre désirée pour remettre le multicoque à plat! Après une séance branchements et calibrations, nous voilà partis pour notre terrain de jeu de la journée, à savoir la baie de Quiberon. Un espace réduit pour ces chevaucheurs des mers, capables de traverser l’Atlantique – à l’occasion de la Route du Rhum ou de la Transat Jacques Vabre – à 25 nœuds de moyenne avec des pointes à près de 40… Après un appareillage réalisé sans anicroche, bien aidés il est vrai par le pneumatique du Team, nous voilà déjà parés à hisser la GV dans une jolie brise d’une quinzaine de nœuds. Pour limiter le vent apparent, le drissage est effectué en marche arrière, malin! Ajoutons qu’il n’est pas besoin de forcer outre mesure pour envoyer ou régler les voiles car à bord, tout reste à dimension humaine. L’équipage constitué de trois personnes suffit largement à la tâche. En effet, le cockpit, qui comprend un seul moulin à café connecté aux quatre winches du bord et un piano touffu, permet de gérer les manœuvres en toute simplicité.

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