POURQUOI PENSEZ-VOUS QUE VOTRE GÉNÉRATION DE MANNEQUINS NOUS FASCINE TOUJOURS AUTANT AUJOURD’HUI?
Notre génération montrait, pour la première fois, une dizaine de filles à forte personnalité. Linda Evangelista, Cindy Crawford, Elle Macpherson, Naomi Campbell ou moi-même étions différentes, mais nous apportions toutes beaucoup de rêve. Cela a donné envie de connaître nos vies derrière les images. Il y avait un côté glamour, dans tous les sens du terme, qui s’est malheureusement un peu perdu par la suite. Les mannequins se ressemblaient toutes, les carrières devenaient plus éphémères. Les gens s’y sont moins intéressés.
COMMENT RÉSUMERIEZ-VOUS CES PREMIÈRES ANNÉES DE MANNEQUINAT?
C’était les golden years : des années en or! On pouvait partir shooter sur une île pour un magazine pendant 15 jours. Nous arrivions plus tôt, juste pour nous faire bronzer en préparation des photos. C’est impensable, à l’heure actuelle ! J’allais travailler avec beaucoup de joie, même si j’avais un équilibre qui différenciait bien mon travail de ma vie privée.
QUEL ÉTAIT LE?