Giorgio Armani Le maître du « power dressing »
The Good Life : Quel portrait feriez-vous de Milan dans les années 70 ?
Giorgio Armani : Cette décennie a ouvert la voie dans une ville en pleine effervescence. Il était possible de donner vie à ses idées et de se réaliser sur une scène jeune et bouillonnante. Différentes disciplines s’entrecroisaient. J’ai senti que c’était le bon moment pour me lancer. Travailler dans la mode à Milan, à cette époque, signifiait emprunter le chemin de la modernité : l’industrie et non l’atelier, les femmes actives et non les dames. Pour faire court, suivre l’innovation. Tout était prêt, il a suffi de l’étincelle du boom économique des années 80 pour déclencher le phénomène. Cela s’est révélé être le choix gagnant.
TGL : Avec quelles marques collaboriez-vous à vos débuts ?
Grâce à la grande expérience que j’avais acquise
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