SACRÉMENT GONFLÉ !
Premier souvenir lié à l’automobile ?
J’en ai deux qui remontent à l’époque de mes 5 ans : une voiture à pédales et les cartes routières toilées Taride et Michelin de mon père. Le nom de Michelin a commencé à résonner très tôt dans ma vie. J’étais plutôt intéressé par les deux-roues, mais mon père avait toujours vécu pour l’automobile et il m’a appris à conduire sur ses genoux. Je garais souvent sa camionnette sur les marchés avant d’avoir le permis ! Je l’ai passé juste quelques jours après mon 18e anniversaire.
Comment est née votre vocation technique ?
Un peu par hasard. Ma mère souhaitait le meilleur pour son fils unique. Elle voulait que je fasse des études. Je me suis retrouvé à l’Ecole catholique d’arts et métiers, à Lyon, une excellente institution.
Comment êtes-vous entré chez Michelin ?
Un ingénieur de Michelin est venu recruter des stagiaires à l’ECAM. Je me suis porté volontaire. J’ai commencé en 1962, mais j’ai dû faire le service militaire. Les accords d’Evian ayant été signés, je ne suis pas allé en Algérie. Du coup, j’ai rejoint Michelin au bout de vingt-quatre mois, en 1964. Ma première tâche a été de m’occuper de l’état de surface des tiges d’électrovannes dans les systèmes de chauffage permettant la vulcanisation des pneus. Tout un programme ! Ensuite, j’ai rallié
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